Le projet RIVAF : Comprendre l’Evaluation de la Pauvreté à travers les Impacts des Catastrophes

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ONU-SPIDER et Vulnérabilité : une complémentarité naturelle

Les populations vulnérables sont souvent celles qui souffrent le plus des impacts des catastrophes. L’engagement d’ONU-SPIDER dans le projet RIVAF complète les objectifs généraux du Global Pulse Initiative (connu auparavant sous le nom de GIVAS) qui a été lancé en 2010 par le Secrétaire Général pour s’adresser aux populations vulnérables dans les crises mondiales.

Comprendre l’Evaluation de la Pauvreté à travers les Impacts des Catastrophes

Tenant compte des impacts de la Crise Economique Mondiale (GEC) sur les moyens de subsistance dans les pays en développement et considérant les effets de tels impacts sur l’augmentation de la pauvreté et la vulnérabilité, ONU-SPIDER a proposé le Fonds d’Analyse de Vulnérabilité et d’Impact Rapide (RIVAF) et a lancé un projet intitulé : Une Approche Analytique Visuelle pour Comprendre l’évaluation de la Pauvreté à travers les Impacts des Catastrophes en Amérique Latine et en Afrique.

Le projet est basé sur l’hypothèse que la GEC a créé un ensemble de circonstances uniques, non examinées auparavant qui a eu un impact négatif sur les moyens de subsistances, a augmenté la pauvreté et consécutivement, a augmenté la vulnérabilité aux catastrophes causés par les aléas  naturels. Les objectifs généraux de ce projet sont de comprendre les effets spécifiques que la GEC a eu sur les relations entre les moyens de subsistance, la pauvreté et la vulnérabilité aux catastrophes naturelles et de comprendre comment les impacts quantifiables des catastrophes naturelles tels que pertes en vies et en propriétés sont des indicateurs potentiels des effets de la GEC sur les pauvres et les vulnérables.

Une variété de facteurs étroitement mêlés

La vulnérabilité provient souvent d’une large variété de facteurs étroitement liés qui rend difficile (sinon impossible) la détermination des effets spécifiques d’un facteur particulier comme la GEC. Par exemple, la pauvreté, une piètre gouvernance, les conflits sociaux et armés, les politiques économiques actuelles, la croissance démographique, une absence de prise de conscience sur la vulnérabilité et sa gestion ainsi qu’une culture inexistante en matière de prévention des catastrophes sont tous des facteurs typiques qui augmentent la vulnérabilité.

Dans les pays en développement comme le Guatemala, il est important de reconnaître que les niveaux de pauvreté et de vulnérabilité sont modifiés par des facteurs locaux tels que la tendance au chômage et les catastrophes ; et par des événements mondiaux tels que la crise pétrolière et alimentaire qui a précédé la crise économique mondiale de 2008 ou la crise du café qui a eu lieu entre 2000 et 2002.

Les recherches menées dans le cadre de ce projet ont amené à conclure que trois facteurs peuvent réduire la capacité de la population et celle du gouvernement à faire aux impacts des catastrophes naturelles. Les effets de la crise économique mondiale se sont d’abord manifestés à travers la réduction des envois de fonds de l’étranger ; deuxièmement à travers une réduction des recettes fiscales causée par une baisse des importations et des exportations ; et troisièmement à travers le chômage.

Lire davantage :

Quels facteurs affectent la pauvreté, les moyens de subsistance et les vulnérabilités ? (en Anglais)

Étude de cas du Guatemala : Comment a-t-il été affecté par les crises dans le passé ? (en Anglais)

Étude de cas au Guatemala : Comment le pays a-t-il été affecté par la crise Economique Mondiale ? (en Anglais)

Étude de cas au Guatemala: Quelle est la relation entre les crises mondiales et les catastrophes ? (en Anglais)